Billet mis à jour le 16 décembre 2020

Bonjour les parents,

J’ai pensé écrire ce billet pour tenter d’expliquer un peu plus cette problématique en termes de causes potentielles liées à la femme et à l’homme, ce que l’on peut faire et quand consulter. Dans un prochain billet, j’expliquerai davantage toute la gamme de services médicaux en lien avec les traitements de procréation assistée.


Dans ce billet : 


Saviez-vous qu’il y a 1 couple canadien sur 6 (16 %) qui éprouve de la difficulté à concevoir un bébé?

Ce nombre vous paraît élevé? Et bien, depuis 1980, le chiffre a doublé selon les statistiques canadiennes de la revue scientifique
human reproduction (en anglais seulement).

Pourcentage de couples infertiles au Canada :

  • En 1984 : 5,4 %
  • En 1992 : 8,5 %
  • En 2010 : 15,7 %

Pour le reste du monde, le taux d’infertilité varie entre 3,5 et 17 %, ce qui nous place parmi les pays les plus à risque de vivre de l’infertilité. Et pourquoi donc?

Plusieurs parents m’écrivent à titre de prévention pour savoir comment se préparer à une éventuelle grossesse. Il est certain que, par la suite, lorsque la grossesse ne vient pas, bien d’autres questions sont soulevées. Pourquoi moi? Pourquoi lui? Qu’avons-nous fait pour cela? Quand doit-on consulter?

Plusieurs définitions existent sur l’infertilité mais j’ai ressorti celle que j’entends davantage en clinique :

« L’infertilité est l’absence de conception après 1 an de tentatives avec des rapports sexuels réguliers (2-3 par semaine) et sans protection pour les femmes en bas de 35 ans et après 6 mois de tentatives pour les femmes de 35 ans et plus. » À cela, on ajoute souvent dans le milieu médical, de consulter aussi après 6 mois s’il y a des cycles menstruels très irréguliers ou inexistants.

L’Organisation Mondiale de la Santé, définit l’infertilité comme » L’absence de conception après un an de relations sexuelles non protégées « .

Dans les faits, 80 % des couples hétérosexuels arriveront à concevoir dans la première année suivant l’arrêt de la contraception puis 20 % prendront jusqu’à 2 ans pour y arriver. C’est pourquoi plusieurs intervenants vont suggérer le recours à l’aide médicale plus spécialisée après 2 ans d’essai, lorsque l’âge maternel le permet. Aussi, plusieurs intervenants du milieu de la reproduction préconisent de consulter après un an afin de voir s’il n’y a pas un problème identifiable rapidement, réglable, qui aiderait grandement la fertilité du couple et les chances à concevoir sans avoir recours à des traitements en infertilité.

Plusieurs couples pensent, à tort, qu’ils ne fait pas l’amour au bon moment. Mais il n’y a pas une journée spécifique pour concevoir mais plusieurs entourant l’ovulation. C’est pourquoi, un couple qui n’utilise pas de contraception et qui font l’amour deux à trois fois par semaine régulièrement, a la chance de concevoir sans avoir à compter ou à prévoir un moment précis.

Assurez-vous de lire la prochaine partie du billet, Quelles sont les causes de l’infertilité?