Pour lire la première partie, consultez Le syndrome du bébé secoué (SBS).
Il existe plusieurs trucs pour calmer un bébé qui pleure.
- Parlez doucement au bébé pour le rassurer que vous êtes là;
- Prenez le bébé et bercez-le;
- Allaitez-le si besoin;
- Assurez-vous que la couche est changée;
- Tenez votre bébé à la verticale, cela peut faciliter la digestion;
- Changez bébé de position;
- Assurez-vous qu’il n’a ni trop chaud, ni trop froid;
- Essayez le petit siège vibratoire pour bébé ou la balançoire de bébé à faible rythme;
- Limitez les stimulis pour mieux le calmer : parler tout bas, diminuer la luminosité, baisser les bruits télé, la musique, etc.;
- Promenez-le dans la maison dans vos bras, voire même dans la poussette;
- Une promenade en voiture aide parfois avec la vibration de l’auto;
- Un sac ventral peut aussi aider avec la position et parce qu’on ne le serre pas avec nos bras.
Si malgré vos interventions les pleurs continuent sans amélioration, vous pouvez le laisser sur le dos dans son lit et allez prendre un peu d’air. N’attendez pas de ne plus être capable de tolérer le tout avant de demander de l’aide à une amie, une personne de la famille, une voisine, quelqu’un de confiance qui arrivera calme et qui prendra le relai avec l’énergie souhaitée et vous laisserez du temps de répit.
Les réactions des parents aux pleurs de leur bébé
Tout parent peut être confronté à un sentiment très difficile devant son bébé qui a des pleurs persistants. Certains parents viennent à regretter d’avoir eu un bébé et rêvent de leur vie si simple d’avant. Cette situation difficile peut même mettre l’harmonie du couple en péril. En effet, cela vient chercher des sentiments très profonds et fait sortir nos limites, nos frustrations devant le manque de contrôle dans les circonstances et notre impuissance à changer les choses. La colère qui vient ensuite est un sentiment normal mais combien difficile à gérer dans certains quotidiens.
Des pensées négatives prennent de plus en plus de place chaque fois que le bébé se met à pleurer. Cela fait naître des réactions au niveau de votre corps : on a chaud, le rythme cardiaque augmente, les muscles se contractent, on peut hausser le ton et même crier, on a mal à la tête et on peut respire moins bien. Tous ces symptômes indiquent que la colère s’installe. Débute alors l’escalade qui peut monter, monter et monter encore. C’est là qu’il faut reconnaître nos propres limites et demander de l’aide avant de faire quelque chose que l’on pourrait regretter tout le reste de sa vie. En plus d’être fatigué, vous pouvez avoir d’autres soucis d’ordre financier par exemple, de relation de couple, du manque de réseau, de la prise de médicaments ou d’alcool ou drogue. Les pleurs du bébé viennent s’additionner à tout le reste et là, vous êtes plus vulnérable à perdre le contrôle de vos actes.
Vous êtes-vous déjà demandé : Si cela m’arrivait, que ferais-je comme parent? Je trouve que la réflexion est pertinente, car personne ne sait à quoi il fera face comme parent, on apprend cela au jour le jour. Comment allez-vous vous comporter si le bébé a des pleurs inconsolables? Quelles stratégies allez-vous prendre? Il faut parler de vos émotions potentielles. Cela ne fait pas de vous un moins bon parent mais plutôt, un parent qui veut bien faire et se préparer en cas de besoin pour mieux se contrôler. Comment réagissez-vous en temps normal face à une grande situation de stress dans laquelle vous n’avez pas de contrôle?
Pour obtenir des astuces, voir Des trucs pour aider les parents à garder le contrôle.