On appelle la période de baby blues, celle qui suit de près l’accouchement. Celle où les hormones sont en chute libre, là où la fatigue se fait sentir, que le sommeil manque et que l’humeur est très labile. Cet état émotionnel fragile, cette déprime que l’on dit passagère est vécue par 60 à 80% des femmes dans le premier mois suivant la naissance. La nouvelle mère peut pleurer, changer d’humeur souvent, se voir plus impatiente et/ou fatiguée.
Quand on parle d’une dépression postnatale, on verra alors les symptômes de déprime s’accentuer, s’intensifier. La nouvelle mère pourra avoir plus de problèmes à dormir, un appétit augmenté ou diminué, un sentiment d’incompétence, une perte d’intérêt général et même, une perte de plaisir pour les choses qu’elle aimait auparavant.
Un diagnostic de dépression postnatale sera posé chez 10 à 15% des nouvelles mamans, mais on sait pertinemment que cette statistique est sous-évaluée considérant que plusieurs femmes vont préférer s’isoler, se refermer sur elles-mêmes et ne demanderont pas d’aide.
Il y a peu de place pour vivre des sentiments négatifs. Socialement, on est supposé être heureux et cela engendre encore plus de détresse et de culpabilité qui rendent la nouvelle mère encore plus déprimée.
Le réseau de soutien peut faire toute la différence dans le rétablissement de la nouvelle mère. Être écoutée sans jugement, avoir du répit, être encouragée, avoir de l’aide pour la maison, tout cela est précieux à recevoir pour une nouvelle famille.
Au besoin, sachez qu’il y a de l’aide pour vous!
Et pour en savoir plus sur ce sujet, vous pouvez consulter :
- Le billet La dépression postnatale
- La vidéo Dépression périnatale
- La vidéo La récupération post-accouchement des mamans
- Le billet Dépression paternelle et arrivée d’un bébé
Marie
La spécialiste des bébés