Assurez-vous de lire la partie précédente de ce récit, Je retrouve tout doucement la société, à mon rythme.
Chères mamans,
Je suis à 35 SA + 6 jours et je vois arriver les 36 avec beaucoup de joie dans le cœur et de soulagement.
Je suis tellement contente que tous ces efforts (et beaucoup de chance) aient permis au bébé de grandir bien tranquillement. Je vois aussi arriver l’accouchement de façon plus « normale », sereine, sans inquiétude supplémentaire, je pourrai me laisser aller dans la joie.
Nous avons eu encore un faux départ à la maternité, des contractions intenses dans la nuit de dimanche à lundi, de 22 h à 9 h du matin. Elles se sont rapprochées à 20 min, mais n’étaient pas 100 % régulières et ont commencé à diminuer en intensité à l’aube. Bref, super nuit! J’ai sorti toutes les valises pour l’hôpital, préparé le mot pour la garde de ma fille, etc. au moins, je suis rodée!
Après, j’étais déprimée pendant 2 jours (manque de sommeil, épuisée par la douleur). Mais depuis c’est plutôt calme et j’ai pu reprendre des activités… et ma bonne humeur.
Une super nouvelle aussi est arrivée pour mon travail, j’ai été classée 1ère pour un poste très intéressant à la rentrée scolaire. Cognitivement, j’ai du mal à suivre, et avec les nuits blanches et la douleur, j’avais pas mal décroché de mes mails. Durdur d’avoir une vie professionnelle parfois, en même temps que la grossesse. Mais même si j’ai peur de ce nouveau poste et de ce qu’il impliquera pour ma vie de famille, ça fait du bien, d’avoir ce pilier dans ma vie.
Mon bébé, je te sens un peu moins bouger maintenant que tu as moins de place. Ça fait bizarre. Notre relation qui s’établissait ainsi doit évoluer, patienter un peu, comme si elle était un peu en attente de notre rencontre. Pas complètement bien sûr, je continue à te parler, te masser le genou (ou le pied?) et t’aimer évidemment!
Pour lire la partie suivante de ce récit, accédez à On est durs avec les mamans (et futures mamans).
Charlotte
Les opinions émises dans ce billet n’engagent que l’auteure.