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Choisir de devenir mère en SOLO

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Ce billet présente le portrait de femmes ayant choisi de réaliser leur rêve de devenir mères, même en étant seules. Être une mère en solo est une réalité possible et accessible. Ces femmes, qui ont vécu cette expérience pleinement, partagent leur parcours et leur perspective unique.

À travers ces écrits, il est possible de mieux comprendre les motivations de celles qui décident de devenir mères en solo, les étapes qu’elles doivent franchir, ainsi que les défis rencontrés et les éléments qui les ont aidées au fil de leur cheminement.

La natalité dans le monde

Au niveau de la démographie de plusieurs pays du monde, on constate que les femmes d’aujourd’hui ont leurs enfants à un âge plus avancé qu’auparavant. Les statistiques nous montrent que la tranche d’âge de 28-32 ans à dépasser le groupe de 18-25 ans, ce qui est, une première dans l’histoire de la périnatalité. Cette situation aura un impact sur la fertilité des femmes qui diminue avec l’âge puisque leur réserve ovarienne devient plus maigre  avec le temps et certaines complications de grossesse et d’accouchement sont plus prévisibles avec un âge plus tardif.

couple

Bon nombre de femmes et les hommes de nos jours préfèrent ne pas s’engager trop tôt dans leur vie ou trop rapidement dans une relation stable. Plusieurs préfèrent maintenant vivre et rester célibataires plus longtemps par choix et souhaitent souvent finir leurs études, voyager, avoir un logis à leur goût, réaliser des buts professionnels avant de s’engager à vivre à deux et devenir parents. Ce qui les amène à pousser le projet bébé à plus tard. Cette situation n’est pas non plus étrangère aux statistiques impressionnantes de séparations et de divorces enregistrées actuellement. Ce n’est pas parce qu’on vit avec quelqu’un, qu’on est ensemble pour concevoir des enfants, qu’on vivra pour le reste de notre vie en famille.

Souvent, on chérit en silence un modèle familial plus traditionnel avec un papa, une maman et des bébés à venir. Ce modèle n’est pas toujours possible à suivre. La résultante de tout cela fait en sorte que plusieurs femmes veulent des enfants et que le temps passe vite. Se retrouvant seules et plus âgées, certaines femmes choisissent d’avoir un bébé en solo avant qu’il soit trop tard et souhaitent qu’un homme vienne plus tard s’ajouter à leur dyade.

Comme l’a si bien dit une maman participante : « La fertilité a une fin, mais trouver l’amour n’a pas d’âge. »

Socialement

Au niveau sociologique, il est clair que le schéma du modèle de famille traditionnel reste d’emblée le plus accepté. Toutefois, la réalité d’aujourd’hui nous montre un grand nombre de modèles de familles : nucléaire (papa et maman), couple avec de grandes différences d’âge (homme plus âgé avec femme plus jeune), deux mamans, deux papas, des familles recomposées, des mères ou pères à élever leurs enfants seuls suite à une rupture, des parents adoptifs et des femmes qui décident de devenir mère en solo. Même si ces dernières sont encore peu nombreuses, on pense que cette tendance continuera d’augmenter à travers le temps.

On peut se poser la question sur le comment cette décision d’être mère seule se vivra pour la femme? Dans sa famille, son entourage et le regard d’autrui?

À travers l’éducation judéo-chrétienne inculquée très souvent dès le jeune âge, il est certain que cette nouvelle réalité est à contre-courant, cette façon de concevoir la maternité fait état d’un parcours « pas ordinaire » comme on dit! Mais, les temps changent et les options aussi. Malgré l’ouverture plus présente face aux représentations familiales différentes, certaines femmes qui décident d’être mère en solo se sentiront jugées comme étant égoïstes, folles même, et tenteront de s’expliquer, de se justifier face à des commentaires reçus. D’autres se sentiront coupables en pensant à leur enfant à venir par le fait de ne pas avoir de père à lui présenter et elles peuvent également anticiper négativement, à plus à long terme, les réactions de son enfant face à son choix de l’avoir eu seule.

Qui sont ces mères en solo?

Les femmes qui décident d’avoir un enfant seul ne sont ni des « extraterrestres », ni des « folles », ni des femmes « inconscientes ».

Ce sont des femmes qui se rapprochent le plus souvent de la quarantaine, âge fatidique où l’horloge de la maternité sonne très fort, ce qui a pour effet de mettre une grande pression à passer à l’action, sinon, on passe à côté. C’est là ou jamais!

Même si plusieurs expriment dès l’âge de la vingtaine, leur rêve d’être un jour une mère,  elles attendent patiemment que l’occasion rêvée se présente, une relation stable avec L’HOMME de la situation, son homme, qui deviendra leur amoureux et le père de leurs enfants. Force est de constater que les choses n’arrivent pas toujours comme on le souhaite c’est pourquoi, plusieurs d’entre elles, disent avoir garder en tête, un plan B si jamais la vie en décidait autrement.

C’est pourquoi, avec l’avancement du temps, l’option d’être mère en solo deviendra plus concrète et même une évidence pour plusieurs d’entre elles qui débuteront leurs démarches formelles vers l’insémination.

Bon nombre de ces femmes ont rencontré des hommes, mais qui ne partagent pas le même désir d’enfanter. Soit qu’ils n’étaient pas prêts ou avaient de la difficulté à s’engager officiellement ou avaient déjà des enfants de relations précédentes et ne souhaitaient pas revivre l’expérience de la paternité, bref, pas du tout sur la même longueur d’onde.

Ces femmes déçues en arrivent à penser qu’elles doivent surmonter leurs peurs pour foncer dans ce projet de devenir mère sans remettre à demain, sans être dépendante de quelqu’un, sans attendre que tous les éléments viennent possiblement à leur rencontre au bon moment.

Il faut dire également que certaines femmes aiment leur célibat, choisissent volontairement d’être seule pour vivre leur vie à leur façon et sans compromis. Elles se sentent entières, heureuses et leur désir d’être mère est plus grand que celui d’être en couple. Ce qui fait que de devenir mère en solo est une option des plus réalistes pour elles.

Souvent pleines de personnalité, on voit des femmes indépendantes, fonceuses, débrouillardes qui sont autonomes, très responsables, avec un bon emploi, un bon revenu, souvent propriétaires de leur logis et se disent bien entourées de leur famille et de leurs amis face à cette décision. Elle pourra avoir du soutien en cas de besoin et le bébé grandira avec des personnes significatives et aimantes autour de lui. C’est ce qui les encourage à relever ce grand défi de vie.

Qu’est-ce qui motive la décision d’être une mère en solo?

Il peut y avoir toutes sortes de raisons qui se cachent derrière la décision d’avoir un enfant seule.

Lorsqu’on leur pose la question sur leur motivation, certaines nous répondent qu’elles ont toujours su qu’elle serait mère un jour dans leur vie. Que leur désir de maternité est tel, que la démarche pour enfanter vient de soi, c’est viscéral.

D’autres décrivent leur ressenti en disant que c’est un grand rêve depuis toujours. Qu’elles veulent vivre cette expérience qu’on dit indescriptible, qu’elles ont beaucoup d’amour à donner et à partager. Qu’elles adorent les enfants et qu’elles veulent profiter de la vie en famille.

La révélation

Ces femmes disent avoir eu, à un moment donné, un “ flash”, une “révélation”, un “coup de fouet” qui les a ébranlées. Qui les a aussi amenés à penser autrement le reste de leur vie. Suite à une remise en question sur leur choix de vie, des déceptions amoureuses répétées, une rencontre significative avec une mère en solo, un arrêt de travail pour une détresse psychologique, une personne significative dans leur entourage qui est décédée et qui a réveillé en elles le désir de réaliser ses rêves tant qu’il en est encore temps.

Chaque femme a son histoire, son parcours de vie et ses motivations profondes. Chose certaine, être mère était une priorité dans leur vie.

Prise de décision

À travers le processus décisionnel du devenir mère en solo, il va sans dire qu’une démarche préparatoire est souhaitable. Bien sûr pour ne pas escamoter certaines étapes nécessaires à bien évaluer l’ensemble de la situation.

Tout commence avec un rêve de longue date puis une réflexion approfondie sur le comment réaliser ce vœu.

Plusieurs disent:

  • avoir mis au courant leur famille, leurs amis (es) du projet possible à venir. Non pas pour avoir leur aval nécessairement, mais bien pour les aviser avant qu’ils ne l’apprennent par personnes interposées. Certaines étaient curieuses de voir l’ouverture sur l’idée, voir leur réaction. De valider aussi certaines choses comme leur présence, leur support, leur aide tangible à venir auprès d’elle et de l’enfant potentiel.
  • avoir échangé avec des personnes qui ont vécu cette expérience afin de mieux connaître leur histoire et se laisser inspirer.
  • avoir cherché aussi sur internet des informations sur les offres de services de différentes cliniques de fertilité et sur le fonctionnement des banques de donneurs de sperme.
  • avoir revu leur finance, puisque les coûts engendrés par une telle démarche demandent nécessairement qu’on y réfléchisse au préalable. Les frais encourus font partie intégrante de la réalité. Mettre ce projet de l’avant demande des sous. Il faut penser à l’aspect pécuniaire à court, mais aussi à long terme, compte tenu qu’un parent seulement devra tout assumer. Pour l’insémination par exemple, le coût des produits, des interventions, du temps manqué au travail lors des différentes étapes, tout cela a un signe de $ au final. Pas besoin de spécifier que l’arrivée d’un enfant occasionnera des dépenses à venir de toute évidence, et ce, tout au long de la vie.
  • avoir rencontré leur médecin de famille pour s’assurer de leur santé au point de départ. Parler de leur projet, voir leurs recommandations et accueillir les références de ce dernier au besoin.
  • avoir consulté un psychologue ou une psychothérapeute ou quelqu’un en travail social. Comme l’exige la majorité des cliniques de fertilité pour aider la prise de décision finale avant d’entreprendre les procédures proprement dites.

Prendre le temps de réfléchir

Les femmes consultées pour documenter ce billet révèlent que même si elles y pensaient depuis bon nombre d’années. Elles auraient pris, le plus souvent, entre 6 mois et 3 ans pour réfléchir et débuter des procédures.

Qui sont ces géniteurs?

La grande majorité des femmes qui décident d’être mère en solo choisiront les banques de sperme avec des donneurs connus ou inconnus, anonymes, mais qui pour certains peuvent avoir une identité ouverte. Ce qui veut dire que l’enfant aura la possibilité, plus tard dans sa vie, de connaître son géniteur. Il pourra alors mieux connaître son origine, son histoire s’il en manifestait le besoin à un moment donné.

Certaines mamans disent avoir des photos du donneur, leurs antécédents personnels et familiaux, des caractéristiques s’y rapportant, un dossier complet de plusieurs dizaines de pages révélant maints détails de sa personne qu’elles pourront remettre à leur enfant un jour s’il le souhaite.

Plus rarement, certaines femmes opteront plutôt pour une insémination artisanale avec le sperme frais d’un donneur connu. En procédant de cette façon, cela peut permettre de rencontrer le donneur, de discuter ensemble et de rendre l’expérience plus humaine, plus intime et moins coûteuse à la fois.

Vision du rôle de parent

Elles le savent, elles ne seront jamais une mère et un père à la fois pour leur enfant. Mais, elles feront en sorte d’être la meilleure mère possible pour lui. En s’assurant par exemple d’avoir de bonnes personnes autour des visages masculins pour combler cette image absente au quotidien.

Le fait d’être seule à vivre une grossesse, à mettre au monde son bébé et à l’élever par la suite est souvent source de questionnements et d’inquiétudes. Mais qui n’en a pas en devenant parent? Le réseau soutenant permet de se sentir moins seule du fait qu’il nous entoure pour traverser ces différentes étapes.

Reste qu’avec le temps, plusieurs mères en solo diront qu’elles ont trouvé certaines périodes plus difficiles que d’autres à passer au travers. Mais il reste qu’elles sont moins difficiles que de s’imaginer sans enfant. Elles parlent de la charge mentale, psychologique d’être le seul parent responsable. D’être aussi le seul modèle d’autorité à la maison auprès d’un enfant qui est longtemps complètement dépendant. C’est un rôle exigeant, mais qui n’est pas insurmontable!

Il faut être organisée, responsable, patiente et vivre au jour le jour. Être dans le présent en tentant de lâcher prise, comme le disent si bien plusieurs mères interviewées. Il faut garder la foi en ses capacités d’être mère et en l’amour que chacune a à donner à sa progéniture.

Plusieurs verbalisent certaines craintes dans leur histoire qui peuvent varier à travers le temps tel que:

  • l’enfant plus tard comprend tout l’amour qu’il y avait derrière la démarche de devenir mère en solo. Qu’il ou elle accepte le fait de ne pas avoir de père
  • l’enfant manque de modèles ou de visages masculins
  • l’enfant sache à quel point il était désiré, attendu, rêvé
  • ne pas être à la hauteur
  • de subvenir à ses besoins à travers le temps
  • le jugement des autres sur mes choix de vie
  • la peur de la solitude
  • la perspective qu’un jour on ne soit plus de ce monde et que notre enfant deviendra orphelin tout d’un coup, c’est angoissant.

Mère en solo : Qu’est-ce qui a été le plus difficile et le plus aidant dans toute la démarche?

Il ne faut pas s’imaginer que toutes les étapes du devenir mère en solo se passent sans heur. Tout comme un couple qui souhaite fonder une famille, il y a parfois une différence importante entre ce que l’on veut et la réalité. Comme le résume si bien l’une de mes participantes :

« Même si on est bien décidé à devenir mère en solo, qu’on ait prévu le coup, qu’on est bien préparé, il faut le dire,  le rôle d’un parent est «bourré» d’imprévus, seul ou pas. »

Le plus difficile

Ce qui a été plus difficile pour plusieurs femmes a été tout le stress qui accompagne une pareille démarche et les échecs à la conception qu’elles ont dû faire fasse, même, de façon répétée pour certaines. C’est un investissement corps et âme que toutes mettent dans ce projet et faire face à une ou quelques défaites jouent sur les émotions à 200%.

Lorsque la grossesse s’avère plus difficile, fatigue, nausées, avoir des complications, des hospitalisations, ce n’est pas rose rose ces périodes et on peut se sentir bien seule. Il faut que le désir soit grand et fort pour garder le cap et se rappeler la raison profonde qui nous a amené jusque là, soit, ce rêve de devenir mère!

De façon plus large, on peut remarquer que plusieurs mères en solo doivent faire face à certains commentaires désobligeants ou jugements de la part de personnes de leur entourage, à des questions récurrentes sur le donneur, à des dépenses importantes à assumer seule, à certains conflits familiaux parfois et finalement, à vivre les premiers mois avec le bébé la plupart du temps seule et ce, même si elles doivent récupérer de leur accouchement. Plus tard, certaines ressortent l’élément de la conciliation travail/famille comme grande adaptation en étant seule et le fait d’assumer le rôle parental en solo à travers les différentes étapes de développement de l’enfant, y compris le “ terrible two “.

Souvent les défis rencontrés ouvrent vers des solutions, avec de bonnes personnes qui traversent notre chemin au bon moment pour apaiser notre vécu et rendre la vie plus agréable.

Les facteurs qui les ont aidées

Quand j’ai demandé aux femmes participantes de me parler des facteurs qui les ont aidées dans toute leur démarche, elles étaient bavardes à exprimer toute leur gratitude face à toutes les bonnes choses que la vie leur a permis de vivre.

Il est certain que plusieurs facteurs ont été rassurants dès le départ pour plusieurs d’entre elles comme : le fait d’avoir un emploi stable, une bonne situation financière, un beau logis, un réseau de soutien bien présent et aimant. À cela, se sont ajoutées de belles surprises comme, le fait d’être accompagné par des gens compétents, rassurants et empathiques dans tout le parcours de la conception et après à la maison. Découvrir son voisinage, de nouvelles ressources en périnatalité, des groupes communautaires d’entraide et même, des groupes en ligne spécifiques à des mères en solo.

J’ai voulu ensuite savoir ce que ces femmes diraient à une autre qui pense, à son tour, devenir une maman seule. Voyez ce qu’elles ont dit.

Qu’est-ce que vous diriez à une femme qui pense à devenir une maman en solo?

L’ensemble des participantes à ma cueillette des données a été unanime sur ce qu’elle dirait à une femme qui pense devenir une maman en solo: « GO », « Fonce », « Écoute ton coeur », « Réalise ton rêve », « OUI c’est possible », « C’est un choix de vie qui t’appartient », « N’attends pas la situation parfaite ».

À ces premières réactions spontanées s’ajoutent quelques recommandations complémentaires qui sont en lien direct avec leur vécu comme:

  • prendre le temps de leur expliquer les étapes,
  • de ne pas attendre 40 ans pour débuter leur démarche,
  • d’avoir une vie stable à tout point de vue avant,
  • avoir un réseau bien présent autour et
  • prendre l’aide offerte et ne pas hésiter à demander aussi au besoin.

En conclusion, devenir mère en solo est une expérience de vie marquante. Les récits recueillis, partagés avec autant d’authenticité et de sincérité, sont empreints d’émotions, d’optimisme et de vie. Ils illustrent à quel point le désir de maternité peut surpasser tous les obstacles.

Voici trois extraits de témoignages de mamans qui reflètent particulièrement bien l’ensemble de leurs réalisations :

« C’est la plus belle expérience d’une vie. »

« Le plus beau cadeau c’est d’avoir été choisi par mon enfant pour être sa mère. Mon enfant me pousse à être meilleur pour lui donner le meilleur exemple possible. »

« Devenir mère est une opportunité de me dépasser chaque jour et à donner le meilleur à mon enfant. »

Marie Fortier
La spécialiste des bébés

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