Photo : Infertilité : Fécondation in-vitro

La procréation médicalement assistée (PMA) – Les techniques

Conseils santé

Mise à jour 2018-03-28

La science et la technologie avancent à grands pas dans le domaine de l’aide à la fertilité. De nos jours, plusieurs couples ont pu bénéficier de traitements qui leur ont permis de devenir parents par diverses façons développées pour pallier la problématique à procréer ou à la contourner.


Dans ce billet :


Plusieurs cliniques spécialisées en fertilité travaillent avec et pour les couples grâce à un plan de traitement individualisé à chaque situation vécue. Souvent composées d’une équipe multidisciplinaire, ces cliniques comptent des médecins gynécologues, des infirmières, des nutritionnistes, des psychologues et plus. Ces professionnels souhaitent vous accompagner à travers toutes les étapes à franchir du mieux qu’ils le peuvent.

Grosso modo, il y a trois traitements que l’on peut offrir mais qui ne s’appliquent pas à tous les couples. La stimulation ovarienne, l’insémination intra-utérine ou insémination artificielle, la fécondation in vitro sont des exemples concrets de traitements qui peuvent être proposés. Attendez que je vous explique un peu chacune de ces techniques.

La médication pour induire l’ovulation

Le médecin peut prescrire une médication qui permettra de provoquer une hyperstimulation pour favoriser l’ovulation.

Une médication plus légère appelée clomid (citrate de clomifène) peut être prescrite pour quelques jours à un moment précis dans le cycle. Elle peut être répétée pour 6 à 9 cycles. En cas d’échec à la conception, on passera à un médicament plus drastique, la gonadotrophine par injection, qui agira sur la maturité de follicule de l’ovaire pour provoquer des ovulations. Il peut y avoir aussi la combinaison des deux procédés et cette médication est offerte principalement aux femmes qui n’ovulent pas comme celles qui ont un diagnostic d’ovaires polykystiques par exemple.

L’insémination intra‑utérine (IIU) (insémination artificielle)

L’insémination intra‑utérine est la technique d’aide médicale à concevoir la plus ancienne. C’est une intervention simple et sans douleur pour la femme qui peut faire toute la différence dans le devenir enceinte. De façon assez sommaire, on peut dire que l’insémination intra‑utérine utilisera le sperme du conjoint, idéalement produit le même jour que l’insémination, après 3‑5 jours d’abstinence. On peut aussi utiliser le sperme obtenu avec une ponction directe dans la testicule ou le sperme d’un donneur.

Si on utilise le sperme du conjoint, l’échantillon recueilli subira des examens précis afin de sélectionner puis de conserver les spermatozoïdes de meilleure qualité qui semblent avoir la vivacité, la forme, la mobilité souhaitée. On élimine le reste pour donner un maximum de chance à la fécondation. On appelle ce procédé le lavage du sperme, plus de spermatozoïdes de qualité ensemble, en plus grand nombre ne peut qu’aider la conception. On pourra concentrer les spermatozoïdes dans une quantité de liquide qui sera ensuite aspirée dans une seringue avec un tube souple à son extrémité. Tube qui sera introduit dans l’utérus de la femme pour y propulser l’échantillon au complet.

Cette technique permet de détourner plusieurs difficultés de fertilité dont celles qui touchent soit la quantité de spermatozoïdes ou leur mobilité ou tout simplement pour une femme seule ou un couple femme‑femme dont l’une souhaite une grossesse à l’aide d’un échantillon de sperme d’un donneur.

On peut pratiquer l’insémination intra‑utérine lors d’un cycle d’ovulation naturel de la femme mais faut il à priori, que la femme ovule vraiment et en connaître le moment exact avant de procéder à l’insémination afin de s’assurer de la faire au bon moment. Les tests d’ovulation fréquents sont un bon moyen pour discriminer le moment de l’ovulation et ce, en les répétant régulièrement à partir de la période pré‑ovulatoire. Aussi, on peut surveiller la libération de l’ovule par le follicule mature à l’aide d’échographies répétées pour optimiser le résultat attendu de l’insémination intra‑utérine.

S’il y avait un problème lié à l’ovulation de la femme, le médecin peut également proposer d’augmenter le taux de réussite de la fécondation en stimulant, de façon simultanée, l’ovulation chez la femme en question par une médication appropriée. Souvent les médecins aiment combiner la médication pour la femme et le lavage de sperme chez l’homme pour maximiser les chances dans un court délai, plus de spermatozoÏdes de qualité et en nombre et plus d’ovules disponibles à la fécondation. Ainsi, on aura à la fois, une meilleure chance de part et d’autre de réunir les éléments de base essentiels nécessaire à la fécondation et à une grossesse.

Habituellement, on peut tenter le procédé de l’insémination intra‑utérine jusqu’à 6 cycles et selon les statistiques, 1 femme sur 2 avant 40 ans deviendra enceinte dans ce délai. À prendre note que le taux de réussite à l’insémination artificielle diminue avec l’âge. Le gouvernement paye jusqu’à 9 essais en IIU. Vous comprendrez que si la femme a un problème de perméabilité de ses trompes, cette technique a peu de chance de réussir après 6 essais négatifs.

La suite du billet avec la fécondation in vitro (FIV).

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