Bonjour, mon nom est Carolann.
J’ai 26 ans et depuis 1 an, je suis en processus de fécondation in vitro pour avoir un bébé. J’ai toujours aimé les bébés. Je suis infirmière auxiliaire et j’ai déjà eu la chance de travailler en maternité et j’adorais ça.
Je n’ai pas encore d’enfants mais d’ici 2-3 semaines, je vais me faire implanter un embryon dans l’utérus et j’espère avoir un beau + à Noël 🙂
Voici mon 1er texte. Il est inspiré de chanson de Marc Dupré et Jérôme Couture.
Lettre à ma future progéniture
Je sais que c’est étrange, mais ce matin j’ai le goût de te parler, toi ma progéniture qui viendra bien un jour. Oui, J’ai le cœur épuisé, paralysé par la peur. Oui Les chemins sont lourds, et les détours je les ai empruntés, mais un jour la chance se retournera. J’entendrai battre ton petit cœur, ce sera la plus belle des musiques et puis je t’aurai enfin dans mes bras.
Même si tu n’existes pas encore, je sais que présentement tu as froid, figé dans le temps. Ne t’en fais pas, je viendrai te chercher. Oui, la route sera longue mais on va la faire ensemble toi et moi. Tu seras bien au chaud en moi et on traversera les tempêtes ensemble. Nous serons plus forts que tout puisqu’on sera toi et moi. Il nous faudra faire confiance à nos corps pour ne pas s’effondrer. D’heure en heure s’accrocher l’un à l’autre. Comme s’il n’y avait que toi et moi. Avec toi je serai pour la vie.
J’ai mis du temps à gagner ma place dans ce monde, à m’aimer comme je suis. Je serai là pour t’apprendre à te regarder dans les yeux et t’aimer comme tu es. Je te dirai qu’il n’y a aucun mur trop haut pour que tu puisses le franchir et qu’aucun rêve n’est trop grand. Il faut viser le ciel en gardant les pieds sur terre. Quand les doutes et les peurs viendront, penses à moi je t’ouvrirai les bras. Je serai là quand il le faut, je serai ton vent dans le dos.
Trop tôt viendra l’heure de te laisser dans d’autres bras. Je ne laisserai pas la vie te faire de l’ombre mais je ne vais pas non plus te laisser une terre qui ne tourne pas rond. Je te promets de toujours revenir vers toi. Je veux te faire un faire un monde où les larmes se changent en rires. Je t’aiderai à trouver une raison d’exister.
Trop vite je devrai apprendre à te laisser aller. Tu devras prendre ton envol et être ton propre vent qui poussera sur tes ailes. Tu pourras toujours t’accrocher à moi, je t’aiderai à voler plus haut.
Parfois j’aime imaginer ton nez, tes yeux ta bouche, mais au fond je sais que tu seras parfaite et que je t’aimerai sans compromis.
Pour lire la suite du récit de Carolann, voir Seul, ensemble.
Carolann
Les opinions émises dans ce billet n’engagent que l’auteure.