Pour lire la partie qui précède, consultez Quoi faire pour vous donner toutes les chances de concevoir?
Quand l’ensemble des interventions posées n’ont donné aucun résultat, il va s’en dire qu’on passera au plan B. Vous pouvez consulter en tout temps une clinique spécialisée de fertilité et n’oubliez pas d’apporter tous les résultats d’examens et autres tests déjà effectués avec votre médecin de famille ou gynécologue s’il y a lieu et aussi la liste de vos médicaments si vous en prenez bien sûr.
Plusieurs techniques de procréation assistée sont possibles mais il faut voir lesquelles sont recommandées selon les raisons identifiées de l’infertilité.
Que ce soit la médication pour stimuler l’ovulation (induire des ovules), des interventions chirurgicales pour aider les causes possibles d’infertilité, une insémination intra-utérine ou la fécondation in vitro, il est sage de discuter avec votre médecin des risques, des délais, des coûts et des chances. Et ce, avant de prendre votre décision d’aller de l’avant et de vous engager dans un processus souvent très dur autant au niveau physique qu’émotif. Vivre d’espoir puis être dans le désespoir, remettre en question la féminité ou la masculinité, éprouver la relation de couple (désir inégal), vivre des deuils répétés : tout cela est possible.
Comment choisir une clinique spécialisée?
Plusieurs cliniques spécialisées offrent différentes options. Il faut savoir laquelle peut rencontrer vos besoins selon le traitement nécessaire.
Pour aider la prise de décision, posez vos questions, allez visiter les cliniques, questionnez les options offertes en détail, voyez d’autres couples qui ont traversé ce processus et consultez au besoin une aide psychologique.
Sachez que ⅓ des couples vivront un échec lors du premier essai, mais qu’au final, ⅔ des couples pourront avoir un bébé au 2e ou 3e essai. C’est très lourd émotionnellement.
Selon les statistiques, les couples qui utilisent les traitements spécialisés de procréation assistée sont âgés davantage entre 30 et 44 ans. Ils n’ont pas encore d’enfant, ils sont plus scolarisés et ils bénéficient d’un revenu plus élevé que la moyenne des gens.
Un traitement peut coûter jusqu’à 15 000 $ selon le cas mais certains sont assumés, du moins en partie, par le régime d’assurance maladie du Québec. Avec les changements de gouvernement, il est toujours bien de valider de ce qui est remboursable au préalable pour ne pas être surpris en cours de route.
Voilà pour les informations à la base de l’infertilité. J’espère que ces quelques lignes pourront vous aider à mieux entrevoir les étapes à suivre dans votre démarche.
Je ne peux passer sous silence toute ma sympathie envers les couples aux prises avec des problèmes de fertilité, qui cohabitent avec un grand désir de devenir parents et de vivre la maternité et la paternité. Je vous sais inquiets, je vous comprends très très bien. Je vous encourage à suivre votre petite voix, et à vous rendre au bout de vos pensées d’une façon ou l’autre. L’important c’est de trouver VOTRE SOLUTION à vous!
À bientôt!
Marie
La spécialiste des bébés