Lisez la partie précédente du récit de Charlotte, Ces deux premières semaines avec toi ont été un enchantement.
Mon bébé,
Ces deux semaines ont été celles de plein de belles découvertes. De nouveaux petits sons (les Areuh!), de réponses à mes sourires, qui m’ont ensoleillé le cœur, de communication. Tu commences à agripper au passage, mes cheveux par exemple (mais sans tirer pour le moment!). Tu t’agrippes pour ne pas tomber. Tu touches aussi volontairement, mon nez par exemple, tout doucement, comme une caresse. Tu réponds lorsque l’on te tire la langue, mais elle ne sort pas encore beaucoup, alors ça te donne un air très mignon!
Tu comprends de mieux en mieux les actes de la journée (la couche, le bain, la tétée…) et tu montres ce que tu veux (le poing dans la bouche pour manger par exemple). Tu sembles apprécier de plus en plus le bain. Tu aimes dormir sur quelqu’un, et en tous cas pas trop à plat ! Tu as mangé et pris 70 g par jour. Je suis bien rassurée. Tes bras et jambes deviennent si vigoureux, tu peux me pousser! Ces semaines ont été aussi celles de l’allongement des phases de sommeil, à 3 ou 4 h. C’est agréable pour les parents…
En semaine 4, tu as dit presque « non » en pleurant. Tu sembles avoir commencé à résister au sommeil en journée à mesure que tu dormais plus la nuit : en tous cas il y a eu quelques belles crises de nerfs en fin de journée! C’était déjà plus facile la semaine d’après.
Tu as fait tes premiers deuils, celui des parents toujours de bon poil, celui de notre présence/réponse non-stop, tu as poussé quelques grands cris, tu sembles avoir eu peur du noir lorsque l’on fermait les volets, et tu as clairement signifié le besoin de maman ou du sein pour calmer les plus grosses crises.
Tu as fait quelques-unes de tes premières sorties, pendant cette semaine avec papa et maman : au centre-ville dans le porte-bébé, le long du canal dans une nouvelle poussette; tu as écouté Eric Clapton en concert, et quelques bons musiciens.
Il y a eu enfin, la rencontre de ton grand-père maternel. Tu as même reçu un premier baby-sitting pour une soirée en amoureux au restaurant d’en face de la maison.
Je regarde ton corps, en goutte d’eau quand tu dors, tes mimiques quand tu t’étires, tes poings qui serrent, tes pieds qui travaillent, tes yeux profonds. Je suis touchée par la grâce plusieurs fois par jour.
Pour continuer votre lecture, accédez au prochain récit, Je voudrais me souvenir toujours de la douceur de tes pieds.
Charlotte
Les opinions émises dans ce billet n’engagent que l’auteure.