Mise à jour du billet en septembre 2020
La rédaction de ce billet s’est faite en partenariat avec Karl Brodeur de Formation Vitalis.
Le syndrome de mort subite du nourrisson, ou SMSN, est le décès soudain et inattendu d’un bébé apparemment en bonne santé, habituellement âgé de moins d’un an. Pour être considérée comme due au SMSN, la mort doit être inexpliquée, même après une investigation complète (autopsie).
Dans ce billet :
- Les causes du syndrome de la mort subite du nourrisson
- Les facteurs de risque à la mort subite du nourrisson
Le SMSN survient habituellement lorsque le bébé est endormi sans aucun signe extérieur de détresse ou d’étranglement. En fait, le nourrisson cesse tout simplement de respirer. Certains médecins remettent en question la terminologie du SMSN, le qualifiant plutôt de « Mort par cause indéterminée », puisqu’aucun test n’est réalisable pour donner ce diagnostic. Présentement, la qualification du syndrome de la mort subite du nourrisson est donnée lorsqu’on a éliminé toutes les autres raisons possibles. C’est donc un diagnostic donné après l’élimination des autres causes.
Ces décès se produisent généralement chez des nourrissons âgés de moins de 6 mois et, la plupart du temps, des nourrissons de moins de 4 mois. Toutefois, on compte toujours la première année comme plus à risque. Le syndrome est plus courant chez les bébés de sexe masculin que chez ceux de sexe féminin, plus pour les prématurés et serait beaucoup moins fréquent chez les bébés qui sont allaités par leur mère, l’allaitement maternel serait un facteur de protection du SMSN.
Selon les statistiques disponibles sur le sujet, c’est près de 1 cas sur 1 000 naissances au Canada et 1 sur 2 000 aux États‑Unis.
Pour connaître les causes du syndrome, voir Les causes du syndrome de la mort subite du nourrisson.