Pour lire la partie précédente, voir La vaccination pour les femmes enceintes et les bébés.
La vaccination dans le monde diffère d’un pays à l’autre. Chaque pays adopte un plan d’immunisation pour son territoire et sa population. Dans certains pays, certains vaccins sont obligatoires pour tous les occupants mais au Canada, la vaccination demeure sur une base volontaire.
L’Organisation mondiale de la Santé, l’Unicef et la santé publique encouragent fortement la vaccination en conformité au calendrier recommandé.
Le protocole d’immunisation du Québec (le PIQ) vise à améliorer la santé de la population en offrant gratuitement plusieurs vaccins. On désire mieux protéger la population contre certaines maladies bien précises. La gastro‑entérite, la méningite, la pneumonie, les oreillons, la poliomyélite, l’hépatite A et B, la varicelle ne sont que quelques‑unes des maladies pour lesquelles on vaccine.
Pourquoi protéger contre certaines maladies particulières?
Les critères pour offrir gracieusement une vaccination à la population tiennent compte des éléments suivants :
- la maladie elle-même : la gravité, les conséquences possibles, la fréquence, la contagion et le groupe le plus touché;
- il n’y a aucune façon de prévenir autrement cette maladie;
- le vaccin est efficace et sécuritaire à produire des anticorps;
- le vaccin arrive à contrôler la maladie;
- le coût de la vaccination est moindre que le coût de santé lié à la maladie;
- le vaccin est bien accepté de la population et des intervenants;
- la disponibilité des ressources financières pour la mise en œuvre du vaccin;
- la disponibilité du vaccin lui‑même avant de l’offrir (fournir à la demande).
Pour en apprendre davantage sur les composants des vaccins, voir le billet La composition d’un vaccin – comment est fabriqué un vaccin?