C’est quoi la différence entre le stress et de l’anxiété? Comment savoir si vous souffrez d’un trouble anxieux?
Se sentir stressée, inquiète par période peut être très normal durant la grossesse devant tout l’inconnu qui entoure l’arrivée d’un bébé dans votre vie. Les auteurs ne s’entendent pas tous sur la définition du stress et de l’anxiété, pris séparément. Avoir un peu de difficulté à dormir quelques nuits ou bien se sentir plus fatiguée par période est somme toute très normal.
Mais, la différence c’est que face à un stress, certaines personnes développeront de l’anxiété, c’est-à-dire, que les inquiétudes très fréquentes ressenties comme incontrôlables auront un impact négatif sur leur quotidien, soit dans le travail, avec leur amoureux ou avec leur réseau de soutien (famille et amies).
La grossesse est une période propice à se poser plein de questions et à chaque trimestre on vit des choses différentes. Ressentir du stress et de l’anxiété peut se diagnostiquer à n’importe quel moment de la gestation mais encore plus en période de fragilité. Malheureusement, les hormones ne protègent pas pour la santé mentale mais rendent plus vulnérables. On sait que les troubles anxieux sont sous-diagnostiqués puisque plusieurs mères préfèrent cacher le tout par tabou, stigmatisation, parce que la grossesse c’est supposé être beau et on est supposé être heureux! Dans cette optique, on a pas à chialer surtout si le plan physique va bien pour le bébé et pour la mère, mais qu’en est-il pour le psychologique?
En ce posant la question, on peut prendre conscience de ce que l’on ressent et voir comment on peut arriver à trouver davantage de sérénité. Le bébé in-utéro se trouve bien quand sa mère va bien aussi….le bébé peut être affecté par les sentis de sa mère face à des facteurs extérieurs soit: des désastres naturels, des tensions quotidiennes et de la violence conjugale, facteurs qui augmentent en flèche le taux quotidien d’anxiété. C’est pourquoi on tente de protéger la santé émotionnelle de la mère et le bébé s’en trouve que mieux par la même occasion.
Il est conseillé de partager les émotions avec l’intervenant qui suit la grossesse pour être plus en mesure d’évaluer la condition et de mieux vous orienter, par la suite, vers les ressources appropriées. Si l’inquiétude est présente à plus de 50 % du quotidien, c’est peut-être de l’anxiété périnatale. C’est très bien de se poser la question à même la grossesse, cela peut ainsi probablement aider dans le bon sens afin que la futur maman puisses vivre au mieux tout le reste de son aventure. N’oubliez pas de mobiliser votre réseau de soutien, les amies, membres de la famille que vous affectionnez particulièrement pour vous écouter, vous encourager et être présent pour vous rassurer aussi au besoin.
Voici un billet sur La tocophobie ou la peur de l’accouchement. pour vous en apprendre davantage sur le sujet.
Marie Fortier
La spécialiste des bébés
