Avez-vous lu la première partie Les allergies saisonnières chez le jeune enfant?
Il y a deux types d’allergies respiratoires saisonnières: la rhinoconjonctivite et l’asthme allergique.
La rhinoconjonctivite (ou rhume des foins si vous préférez) est une inflammation de la muqueuse nasale et/ou oculaire qui se déclenche en réaction à la présence d’un allergène, comme le pollen par exemple. Tandis que l’asthme allergique est une contraction et une inflammation des voies respiratoires secondaires à l’exposition à l’allergène, qui se manifeste par une crise qui rend la respiration difficile.
On parle souvent de rhinoconjonctivite avec ou sans asthme, puisque plusieurs personnes qui ont des allergies saisonnières peuvent cumuler les deux conditions.
Bon à savoir également que les allergies saisonnières ne sont pas contagieuses, même si les symptômes s’y rapportant peuvent faire penser le contraire. Par exemple, le nez qui coule d’un enfant peut être en lien avec une allergie saisonnière, mais aussi s’apparenter à une infection, à un rhume, à une poussée dentaire ou à une rhinite non allergique qui, elle, peut malheureusement se propager.
Les phases de l’allergie saisonnière
Il y a deux phases dans le développement de l’allergie saisonnière, la phase de sensibilisation et la phase de réaction.
La phase de sensibilisation veut dire le moment où l’organisme est mis en contact pour la première fois avec l’allergène. C’est une phase silencieuse, imperceptible puisqu’il n’y a pas de symptômes, pas de réactions visibles. Mais, chemin faisant, le corps est en train de fabriquer des anticorps pour se préparer à réagir lors du prochain contact avec l’allergène.
La phase de réaction allergique, elle, se caractérise par l’arrivée des symptômes qui font foi de défense, les anticorps sont maintenant en place dans l’organisme et luttent face à l’allergène.
Pour continuer votre lecture, rendez-vous à l’article suivant: Les allergènes les plus fréquents.