Pour consulter la dernière partie sur Les besoins physiques, psychologiques et sociaux des pères.
Mes lectures sur le sujet de la paternité révèlent un nombre grandissant d’hommes qui ont la volonté de s’engager activement dans leur rôle de père en comparaison au rôle masculin plus traditionnel véhiculé depuis des années. Le changement de mentalité, même si lent à travers le temps, semble se concrétiser progressivement. On voit s’installer des rapports plus égalitaires dans la famille. Mais que veut-on dire exactement par « engagement paternel »?
La définition décrite à même le portail d’information de l’INSPQ, se traduit par « la participation et la préoccupation continues du père biologique, adoptif, du beau-père ou père substitut, envers le développement physique, psychologique et social de son enfant ».
La perception
On comprend par cette définition qu’il n’y a pas un modèle typique pour se dire être un « père engagé ». La perception de l’engagement paternel d’un homme sera empreinte d’un ensemble de facteurs qui le caractérise. Son origine culturelle, ses croyances, sa religion, son contexte de vie sociale et économique, sa scolarité, son âge et s’il vit en couple ou séparé, etc..
En général, ce que l’on entend souvent des pères en devenir, c’est qu’ils veulent s’impliquer plus auprès de leur enfant et de leur famille. Souvent même plus que leur propre père. Cela peut représenter un certain conflit intérieur pour eux. Le modèle de père qu’ils ont connu versus celui qu’il veule devenir. Ils déplorent également de retrouver dans les médias très peu de modèles paternels auxquels ils voudraient aspirer, s’identifier. Chaque histoire de père est unique. Même si la paternité semble évoluer et prendre un nouveau visage, encore aujourd’hui, plusieurs pères se heurtent à des pressions sociales. On valorise souvent davantage la productivité au travail que l’épanouissement de leur paternité.
Pour en apprendre davantage sur l’engagement paternel, rendez-vous `a Comment reconnaître l’engagement paternel?