Pour lire la partie précédente sur La réalité d’être mère dans la quarantaine.
Lorsque je questionne des femmes et des couples sur le pourquoi ils ont opté pour avoir leur bébé dans la quarantaine, les réponses évoquées sont diverses. Mais la prémisse est identique pour tout le monde, soit ”un désir profond de devenir mère ou père” si en couple.
“ La rencontre de mon amoureux à 36 ans a retardé la réalisation du devenir mère à un âge plus tardif “
“ Le fait d’être seule et d’attendre de rencontrer un compagnon de vie et éventuellement un père pour mes enfants, mais en vain. Cela a repoussé les démarches plus tard dans ma vie pour vivre au final, la maternité en solo”
“ Le fait que la grossesse ne venait pas spontanément, même si on avait décidé qu’on était prêts. Attendre 3 ans avant que ça fonctionne a repoussé la maternité plus tardivement qu’attendue »
“ j’ai fait de longues études et j’avais des opportunités de
carrière “
“ Nous sommes une famille reconstituée avec chacun nos enfants, mais nous voulions avoir un enfant ensemble “
C’est dire que la grossesse tardive est souvent la résultante d’une série d’événements de la vie, d’un concours de circonstances ou de contraintes qui a poussé les femmes et les couples à accueillir un bébé plus tard dans leur vie et non pas, une réelle volonté à la base d’avoir un bébé dans la quarantaine.
Réalistement, on peut penser devenir mère dans la quarantaine. Aujourd’hui, les femmes de 40 ans sont généralement en très bonne santé et cela aide grandement la possibilité d’envisager une grossesse.
Avant d’entrevoir une grossesse tardive
Avant d’entrevoir une grossesse dans cette condition, vaut mieux en parler. En parler en couple pour certains ou avec des personnes significatives pour d’autres.
Certaines femmes évoquent le fait d’avoir pris des informations sur les implications d’une grossesse et d’un accouchement relié à l’âge plus tardif. Pour elle, mais aussi pour le bébé avant d’amorcer des actions plus concrètes pour réaliser leur souhait.
D’autres avouent avoir annoncé leur projet de vie à leur entourage : famille, amies, collègues de travail et même en discutant avec quelqu’un qui avait déjà vécu à peu près la même situation. Puis encore, certaines femmes auront vu leur médecin au préalable afin de s’assurer que tout était normal pour leur santé avant même de prendre la décision finale. Enfin, quelques-unes ont aussi rencontré un ou une psychologue afin de valider leur réflexion et s’assurer de voir toutes les facettes de la situation avant toute démarche, et ce, surtout pour les futures mères en solo.
En ce qui concerne les personnes interviewées pour ce billet, il a fallu entre un an et 10 ans pour réaliser leur désir d’avoir un enfant. Seule ou en couple, ce n’est pas facile de constater que la grossesse ne vient pas nécessairement quand on se dit prête. D’être obligée parfois de devoir avoir recours à une clinique en fertilité, d’être seule, de vivre des délais, de devoir choisir le donneur dans des banques de sperme, et même, un don d’ovule. Les déceptions lors d’échecs à la conception, le moral en yoyo et j’en passe…
Lisez la suite sur Les points positifs de vivre la maternité plus tardivement.