Avez-vous lu l’article précédent Qui sont ces géniteurs?
Il ne faut pas s’imaginer que toutes les étapes du devenir mère en solo se passe sans heurte. Tout comme un couple qui souhaite fonder une famille, il y a parfois une différence importante entre ce que l’on veut et la réalité. Comme le résume si bien l’une de mes participantes :
Même si on est bien décidé à devenir mère en solo, qu’on ait prévu le coup, qu’on est bien préparé, il faut le dire, le rôle d’un parent est «bourré» d’imprévus, seul ou pas.
Le plus difficile
Ce qui a été plus difficile pour plusieurs femmes a été tout le stress qui accompagne une pareille démarche et les échecs à la conception qu’elles ont dû faire fasse, même, de façon répétée pour certaines. C’est un investissement corps et âme que toutes mettent dans ce projet et faire face à une ou quelques défaites jouent sur les émotions à 200%.
Lorsque la grossesse s’avère plus difficile, fatigue, nausées, avoir des complications, des hospitalisations, ce n’est pas rose rose ces périodes et on peut se sentir bien seule. Il faut que le désir soit grand et fort pour garder le cap et se rappeler la raison profonde qui nous a amené jusque là, soit, ce rêve de devenir mère!
De façon plus large, on peut remarquer que plusieurs mères en solo doivent faire face à certains commentaires désobligeants ou jugements de la part de personnes de leur entourage, à des questions récurrentes sur le donneur, à des dépenses importantes à assumer seule, à certains conflits familiaux parfois et finalement, à vivre les premiers mois avec le bébé la plupart du temps seule et ce, même si elles doivent récupérer de leur accouchement. Plus tard, certaines ressortent l’élément de la conciliation travail/famille comme grande adaptation en étant seule et le fait d’assumer le rôle parental en solo à travers les différentes étapes de développement de l’enfant, y compris le “ terrible two “ hihihi.
Souvent les défis rencontrés ouvrent vers des solutions, avec de bonnes personnes qui traversent notre chemin au bon moment pour apaiser notre vécu et rendre la vie plus agréable.
Les facteurs qui les ont aidées
Quand j’ai demandé aux femmes participantes de me parler des facteurs qui les ont aidées dans toute leur démarche, elles étaient bavardes à exprimer toute leur gratitude face à toutes les bonnes choses que la vie leur a permis de vivre.
Il est certain que plusieurs facteurs ont été rassurants dès le départ pour plusieurs d’entre elles comme : le fait d’avoir un emploi stable, une bonne situation financière, un beau logis, un réseau de soutien bien présent et aimant. À cela, se sont ajoutées de belles surprises comme, le fait d’être accompagné par des gens compétents, rassurants et empathiques dans tout le parcours de la conception et après à la maison. Découvrir son voisinage, de nouvelles ressources en périnatalité, des groupes communautaires d’entraide et même, des groupes en ligne spécifique à des mères en solo.
J’ai voulu ensuite savoir ce que ces femmes diraient à une autre qui pense, à son tour, devenir une maman seule. Voyez ce qu’elles ont dit : Qu’est-ce que vous diriez à une femme qui pense à devenir une maman en solo?