Assurez-vous d’avoir lu la partie précédente du récit de Charlotte, Ces semaines 7 et 8 ont été celles de belles découvertes.
Mon bébé,
Tu réussis tellement de nouvelles choses. On dirait parfois un petit garçon, parfois un nourrisson, parfois un homme d’âge mûr qui réfléchit profondément.
Tu rentres tellement en communication avec ton entourage maintenant. En fait tu l’as toujours fait, mais là c’est avec nos « codes » : tu essayes de faire coucou (comme ton frère te le fait!); tu te jettes en avant si tu veux aller sur quelqu’un, tu fait « ami » avec l’index (tu le lèves, mais sans avancer la main 🙂 ), tu touches la main, tu rigoles à nos blagues ou quand tu nous vois rire en famille. C’est un grand bonheur de communier ainsi avec toi.
Tu travailles très dur à essayer de parler: « smack », « rrr », « ba », « buff », « ga », des tas de sons nouveaux (certains sont très difficiles à refaire! mais de plus en plus, ce sont ceux que nous utilisons en français). Tu as même dit un beau « dada » en regardant ton père, je sens que ce sera bientôt bon pour lui 🙂
Tu as fait de nouvelles expériences, j’ai mis mon maillot et nous avons pris un bain. Tu en as beaucoup profité, je pouvais bien te rassurer, tu t’amusais à te projeter avec les pieds. Tu es aussi intéressé par l’extérieur! J’ai pu te présenter les canards que nous allions voir ensemble avec ton papa, quand j’étais enceinte et que c’était dur de ne pas encore te voir. Tu les as vraiment regardés.
Tu commences aussi un peu à apprendre la patience, et à te rassurer… avec un doudou! C’est trop mignon, quand tu dors, on peut mieux te poser s’il y a Fifi 3 le lapin. Tu peux maintenant attraper et découvrir avec les doigts, amener des choses à toi, des doudous, des fouets de cuisine, ou ton index à la bouche…
Tu as fait ta deuxième nuit complète et malheureusement pour toi, deux dents semblent te déranger. Mais ça vaudra le coup, car je sens que la nourriture t’intéresse!
Ta tonicité m’impressionne. Tu tiens quelques fractions de seconde assis, le dos si droit. Tu es as un côté très méditatif, tant tu sais te concentrer. Tu me montres des choses nouvelles : les ombres sur ma jambe, auxquelles je ne faisais plus attention, par exemple.
J’ai repris le travail à mi-temps et c’est très dur. Tu me manques. Tu fais le chameau chez la nounou. J’ai peur de te laisser à quelqu’un que je connais peu, même gentil.
Je t’aime mon bébé. Ma grande fille a grandi trop vite. J’ai envie de profiter… pas de te poser très souvent!
Pour poursuivre votre lecture, consultez Tu es passé de bébé à (tout) petit garçon.
Charlotte
Les opinions émises dans ce billet n’engagent que l’auteure.