Si vous désirez connaître les causes de la cholestase de grossesse, rendez-vous au billet précédent : Les causes possibles à la cholestase de grossesse.

Lorsqu’une femme enceinte est diagnostiquée, elle aura les traitements et un suivi de la cholestase de grossesse en conséquence. C’est-à-dire qu’elle aura des visites médicales plus rapprochées, des prises de sang plus fréquentes et des monitorings du cœur fœtal à partir de la 30e ou 32e semaine de grossesse.

Un traitement peut aussi être recommandé par le médecin pour diminuer les symptômes de démangeaisons. Traitement qui fait souvent partie de la famille des antihistaminiques (comme pour des allergies, ceux compatibles avec la grossesse) ou autres médications possibles agissant davantage sur les données sanguines recueillies.

Si les paramètres sanguins, le fonctionnement du foie ou la condition de la femme enceinte obligent, on pourrait pratiquer une induction (provoquer le travail) à partir de 37 semaines de gestation pour diminuer le risque de complication de fin de grossesse.

La période postnatale

Les symptômes disparaissent naturellement 2 à 4 semaines environ après l’accouchement. C’est probablement lié au retrait hormonal progressif à la période postnatale. D’autres prises de sang suivront en postnatal. C’est environ 6 à 8 semaines après l’accouchement que le médecin demandera à nouveau un bilan hépatique, un labo en lien avec les enzymes du foie, afin de s’assurer du rétablissement des paramètres sanguins de la nouvelle maman.

Ce billet a mis en évidence une complication de grossesse peu fréquente mais aussi bien dérangeante. Toutes celles qui ont dû faire face à cette situation vous diront comment elles se souviennent des démangeaisons incessantes et très inconfortables. Ces écrits ajouteront à vos connaissances et vous permettront de mieux comprendre le phénomène de la cholestase de grossesse.

Au plaisir,

Marie
La spécialiste des bébés

5 Commentaires. Leave new

  • Faurie Donard Simone
    10/20/2022 6:38 am

    Bonjour Marie, Juste un témoignage. J’ai eu 4 grossesses, toutes accompagnées d’une cholestase gravidique (ou disait prurit gravidique en 1979…, peu de médecins connaissaient) Mes 3 premiers bébés sont nés post terme 15 jours, le 3ème pour malposition et donc souffrance fœtale. Le 4ème est né avant terme 15 jours pour césarienne due à mon bassin de type masculin (ce qui a expliqué la précédente césarienne et les difficultés d’accouchement des 2 premiers) Ils vont tous bien, aucune séquelle due à cette pathologie. Suivie à partir des années 2000 pour risque hépatique, je n’ai jamais rien développé. A toutes celles qui en sont atteintes, je souhaite bon courage et ne vous inquiétez pas exagérément.

  • bonjour à vous,

    Pour votre question, je vous retourne au billet écrit sur mon site ou j’ai mis les traitements possibles dans pareille circonstance.

    Je vous souhaite le meilleur

    Marie

  • Marguerite
    06/13/2021 4:15 am

    Bonjour,
    Cholestase gravidique détectée à 12 SG. 2eme grossesse, pour ma première cholestase à 34 SG. Je suis déprimée….. existe t’il des « trucs naturels » pour se débarrasser de ce problème ?

  • Bonjour Audrée,

    Je comprends bien ton questionnement et ta préoccupation. En fait, on sait que la grossesse fait souvent ressortir les vulnérabilités déjà présentes. Par rapport à la cholestase de grossesse, il est certain qu’on va te suivre en conséquence si tu décidais d’avoir une troisième grossesse car tu demeures la même personne avec les mêmes vulnérabilités donc, on tient compte de ton histoire pour anticiper un suivi de grossesse éventuellement avec toutes les précautions qui s’imposent. Aussi, par rapport à ton futur, je ne pourrais pas te dire le risque que la problématique vécue durant ta grossesse se manifeste plus tard en problème de foie mais si on se fie au diabète de grossesse par exemple, on dit souvent aux mamans qui vivent cette situation qu’elles sont plus à risque dans leur vie d’en refaire puisque la grossesse fait ressortir ce qui est souvent déjà latent. Cela ne veut pas dire que toutes les femmes vivent les problématiques à plus long terme et ce qui est bien, je crois, c’est que l’on peut faire en sorte dans notre hygiène de vie de réduire au maximum, l’incidence de problème de santé relié à nos vulnérabilités. En le sachant, on peut parfois aider notre cause comme on dit.
    Pour les particularités de ta situation, il est sûr que ton médecin sera le mieux placé pour te répondre et si tu attends cette entretien avant de décider d’avoir ou non un autre bébé, je t’invite à communiquer avec lui pour un rendez-vous afin de jaser de cela et au besoin, d’avoir les infos préventives et les prescriptions pour les tests pré-conceptions.
    Je te souhaite le meilleur et au plaisir,
    Marie

  • Bonjour Marie, j’ai eu une cholestase diagnostiquée à 38 semaines de grossesse pour ma première fille (j’ai été provoquée d’urgence car les taux étaient très hauts) et à 31 semaines pour ma 2e, il m’ont provoqué à 37 semaines, avec un suivi aux 3 jours à Sainte-justine entre la 31e et la 37e semaine. Malgré l’inconfort, tout a bien été. J’envisage d’avoir un 3e enfant et j’ai une excellente médecin qui me suit, elle connait mon historique. Par contre, on m’a dit dernièrement que les femmes ayant eu plusieurs cholestases gravidiques avaient plus de chances de souffrir d’une problématique au foie plus tard… Est-ce fondé? Je ne vois pas mon médecin prochainement pour en discuter avec elle alors cela m’inquiète. Je ne trouve rien de concluent sur le web.

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