Mise à jour du billet le 16 décembre 2020
Bonjour à tous les futurs parents,
Encore une fois, j’ai un sujet chaud sur lequel échanger avec vous.
Parmi vous, plusieurs mères ont peut‑être déjà eu une césarienne, planifiée ou en cours du travail. Différentes raisons ont pu amener les médecins à prendre cette décision avec vous pour prévenir des risques importants. Cela dit, ce ne sont pas tous les accouchements qui présentent des complications assez importantes pour que l’issue soit la césarienne automatique.
Dans ce billet :
- Qu’est-ce qu’un AVAC?
- Pourquoi tenter un AVAC?
- Les chances de réussite d’un AVAC
- Quels sont les moyens de soulagement de la douleur dans le cas d’un AVAC?
Si on regarde les pratiques médicales passées, il allait de soi qu’une femme qui avait subi une césarienne devait se résigner à la subir fois après fois pour la naissance subséquente de tous ses enfants. Mais ce temps est révolu! Aujourd’hui, avec les nouvelles technologies et les pratiques médicales et chirurgicales avancées, la tentative d’avoir un bébé par voie vaginale après une césarienne est possible et même souhaitée par plusieurs parents. Dans bon nombre de situations, les intervenants de la santé valorisent l’accouchement vaginal après césarienne (AVAC) ou autrement dit, l’épreuve de travail après césarienne (ÉTAC). Toutefois, comme dans tout accouchement vaginal, on ne peut en garantir la réussite.
Dès le départ, vous pouvez aussi choisir une autre césarienne. Elle sera probablement planifiée vers 39 semaines de grossesse et vous connaîtrez la date en avance. De même, vous éliminez le risque de césarienne en cours de travail.
Toutefois, pour vous permettre de faire un choix plus éclairé, laissez‑moi vous parler davantage de tout ce qui entoure l’accouchement vaginal après césarienne.
Qu’est-ce qu’un AVAC?
L’acronyme AVAC signifie : accouchement vaginal après césarienne. Plusieurs diminutifs comme celui‑ci sont souvent utilisés dans le langage médical pour en raccourcir l’écriture et font partie intégrante de la communication usuelle entre intervenants de la santé.
Le taux de réussite d’un AVAC est très élevé, environ 75 %. C’est donc 3 femmes sur 4 qui pourront réaliser leur souhait de vivre leur accouchement par voie vaginale ou voie naturelle plutôt que de vivre à nouveau une césarienne.
Une femme qui a déjà subi une césarienne vit avec une cicatrice sur son utérus. À partir de ce moment, les tissus sont fragilisés et moins résistants qu’un tissu sain et sans traumatisme. Vous comprenez qu’une grossesse ultérieure provoquera une distension progressive du muscle utérin, qui sera plus à risque de rupture (moins de 1 % en Amérique du Nord). D’où toutes les précautions prises pour prévenir des complications comme celle‑ci.
Pour connaître les raisons qui poussent à opter pour un AVAC, voir le billet suivant, Pourquoi tenter un AVAC?