Avez-vous lu la partie précédente traitant des allergènes les plus fréquents?
Les manifestations cliniques d’allergies saisonnières sont variées et propres à chaque personne. Chez les enfants, on remarque souvent:
- Le nez qui coule, mais qui ne présente aucune fièvre. Les sécrétions sont liquides et claires.
- De la congestion des voies aériennes supérieures.
- Des picotements, rougeurs, gonflements, démangeaisons, des yeux et un larmoiement sont possibles. On pourrait voir aussi des conjonctivites récurrentes.
- Des éternuements et une toux sèche fréquents.
- Si asthme allergique, on notera une respiration bruyante, un essoufflement, des troubles du sommeil et une difficulté respiratoire.
Lorsqu’un enfant présente des infections respiratoires récurrentes plusieurs fois par année, comme une bronchiolite, c’est aussi un signe qui peut s’ajouter à l’évaluation médicale du statut d’allergie possible dans la situation.
Établir un diagnostic
Un enfant peut devenir allergique avec le temps, mais aussi avec l’exposition à l’allergène. Ce seront les symptômes et la chronologie qui aideront à établir le diagnostic. Lorsqu’un enfant présente des signes cliniques toujours à la même saison, au même moment, et ce, au moment où la substance causant son allergie est en suspension dans l’air, un diagnostic d’allergie pourra alors être établi.
Si l’allergène est en lien avec les plantes, soit:
- le pollen des arbres, on verra les symptômes présents d’avril à juin,
- de mai à août, on pensera davantage au pollen des graminées et
- de juillet à octobre, à l’herbe à poux.
Plusieurs parents me demandent si l’on peut faire passer des tests cutanés à leur nourrisson pour identifier la cause possible reliée à certains signes observés qui ressemblent à des allergies saisonnières. Et bien, il s’avère qu’il y a peu d’avantages de faire des tests cutanés, puisqu’ils sont peu utiles si les symptômes sont évidents et bien contrôlés avec des mesures non pharmacologiques et des médicaments de première intention. Toutefois, si les symptômes arrivent un peu n’importe quand durant l’année chez le jeune enfant et varient en réaction et en intensité, et que l’on ne peut pas bien le soulager, les tests cutanés pourraient aider à diagnostiquer la cause de la réaction et guider le soulagement.
Pour lire la dernière partie à propos des traitements, c’est par ici.