Avez-vous lu la partie précédente: Comment envisager le temps parental?
Voici quelques trucs pour faciliter l’adaptation chez l’enfant:
- Des parents coopératifs qui tentent de minimiser le plus possible l’exposition de l’enfant à leurs conflits. Se montrer sécurisant auprès de l’enfant lors des transitions de temps parental et travailler en équipe pour répondre aux besoins de leurs enfants.
- Avoir un environnement familial stable et organisé. Des horaires plus stables et routiniers au départ pour favoriser un sentiment de sécurité. Minimiser le plus possible les changements dans d’autres sphères du quotidien.
- Établir un lien étroit avec la fratrie et les membres élargis de la famille.
- Dire aux enfants fréquemment que vous les aimez, de façon chaleureuse, avec des mots faciles et des manifestations d’affection répétées.
- Être parent, c’est aussi mettre des limites claires et cohérentes à son enfant, selon son âge, puisqu’il a besoin de limite pour se sentir en sécurité et protégé.
- Rester à l’écoute de l’enfant, de ses réactions, de ses émotions et de ses changements de comportements qui sont une façon de vous communiquer leur vécu.
- Idéalement, attendre que les enfants s’habituent aux changements associés à la séparation avant de les inclure dans une nouvelle relation amoureuse.
- Les parents doivent rester ouverts à modifier avec le temps, la présence parentale auprès de l’enfant qui grandit et vieillit, et présentent des besoins différents. Rien n’est coulé dans le béton et c’est normal de revoir le plan de match après un certain temps afin de s’assurer que le maximum est fait pour développer le plein potentiel de l’enfant.
À titre de conclusion, je peux dire que je sais pertinemment que rien n’est facile à vivre lors de l’éclatement d’une famille, et ce, pour tous les membres qui le vivent. Cependant, je pense important que les parents soient soutenus par divers services et programmes existants afin d’amoindrir les effets négatifs sur eux-mêmes et face à leurs enfants pour vivre au mieux cette transition.
Et n’oubliez pas, une séparation ou un divorce ne change rien aux droits et obligations des parents envers leurs enfants. Un parent reste un parent, même s’ils ne sont plus des amoureux. Et si on met les besoins de l’enfant au centre des priorités, cela aidera grandement l’adaptation de tous!
Je vous souhaite bien sûr le meilleur,
Marie
Pour continuer votre lecture, consultez mes articles sur le sujet:
Ainsi que mes vidéos sur le sujet: