Pour lire le début de ce billet, consultez Les problèmes de sommeil des bébés de 0 à 1 an.
Mise à jour du billet le 15 mars 2021
Plusieurs parents s’inquiètent du phénomène de l’anxiété de séparation et les terreurs nocturnes. Voici quelques informations à ce propos.
L’anxiété ou angoisse de séparation est normale et transitoire chez un bébé vers l’âge de 9, 10 mois. À cet âge, la notion du temps et la mémoire sont limitées pour un bébé. C’est pourquoi il réagira fortement lorsqu’il se rend compte de l’absence de son parent près de lui et plus fréquemment de sa mère qui passe souvent plus de temps à ses côtés. Également, lors de son coucher, quand sa mère ou son père quitte sa chambre, il veut être rassuré sur votre présence. Cela fait partie du développement normal d’un bébé. Le coucher avec son objet rassurant aidera, car peu importe où il se trouve, il a une sécurité près de lui.
Un déménagement pourrait causer la même réaction, car son environnement a changé et il veut s’assurer que vous soyez encore avec lui. Il ne faut pas le plaindre! Si vous répondez au moindre de ses désirs, cela augmentera sa dépendance à votre présence pour son endormissement.
La phase d’opposition de 18 à 24 mois se manifestera un peu de la même façon. Il réagira très fortement au fait que vous ne faites pas ce qu’il veut. Les parents avec une attitude cohérente et constante et un comportement en lien avec la régularité de la routine de sommeil règleront plus rapidement la situation.
Les terreurs nocturnes touchent 6 % des enfants de 18 mois jusqu’à 6 ans et parfois un peu avant (après 1 an). Elles touchent aussi plus les garçons. Cette phase, même si impressionnante par ses manifestations, n’est pas du tout dangereuse pour votre enfant.
Les enfants peuvent se réveiller la nuit en criant, les yeux grands ouverts avec un air effrayé, de la sueur et ils sont souvent très agités.
Ces terreurs arrivent davantage dans la phase paradoxale et de latence du cycle de sommeil (phase des rêves et des cauchemars) et se règlent avec la maintenance de leur routine. Ils retrouvent ainsi leur sécurité.
La peur du noir et les cauchemars sont aussi possibles chez les enfants de 18 à 24 mois mais très rarement avant. Encore une fois, c’est lié à l’étape de développement neurologique de l’enfant.
Pour en apprendre sur les siestes, consultez le prochain billet : Les siestes